Mon premier "généajoie" (je ne sais pas qui a créé ce mot mais je l’aime beaucoup) remonte à 2018-2019, lorsque j’ai vraiment commencé à apprendre les premiers rudiments pour m’orienter dans les recherches généalogiques et à passer des journées entières le nez dans les archives numérisées.
Comme écrit dans « Le commencement », tout à vraiment débuté lorsque j’ai récupéré des copies (photos) du livret de famille de mes arrières grands paternels : Albert Auguste Gabillet et Madeleine Louise Anne Prière, mariés à Tours le 15 décembre 1922.
Ce premier généajoie je l’ai connu un tout petit peu plus tard, suite à mon premier déblocage.
Il y avait un « petit » détail dont j’ignorais l’existence (pas le seul ceci dit), mais qui par la suite, une fois intégré, me débloquera souvent :
- Le changement d’orthographe du patronyme suivant les actes et les générations, et les formes d’écritures qui ont évolué avec le temps. C’est aussi à partir de là que j’ai mis dans mes favoris des sites avec des infos sur la paléographie.
Allons donc jeter un œil du côté des actes et du nom des membres de cette famille, dont mon ancêtre Auguste Léopold Gabillet, qui est né le 31 mars 1858 (acte en date du 1er avril) à Richelieu (37).
source : Photos et carte postales de Richelieu, annuaire-mairie.fr
Il est le dernier d'une fratrie de sept enfants. Tous issus du mariage d'Auguste Lucien, charpentier de profession, et Marie Antoinette Sourieau (Souriau).
La fratrie
Ci-dessous, les différentes écritures du nom de famille de cette fratrie tel qu'inscrit dans la marge sur les actes de naissance, la signature du père et celui dans l'acte si différent. Pour des raisons pratiques, j'ai opté pour Gabillet en premier sur mes fiches, mais en "autre nom", j'ajoute l'autre lorsque cela s'avère nécessaire. Sur My Heritage, je mets les différentes écritures séparées par une /
Exemple avec l'acte de naissance du premier enfant du couple.
(Les actes sont disponibles en cliquant sur le prénom des enfants cités ci-dessous. Source : Archives d'Indre-et-Loire)
Pour Augustine Delphine, on constate "Gabillé" dans la marge, "Gabiller" (j'ai comparé avec l'écriture de "sieur", entre autres) dans l'acte et "Gabillie" en signature du père.
Pour le second enfant, Auguste Lucien "Gabiller" dans la marge et l'acte.
Pour le troisième, Charles "Gabillé" dans la marge et dans l'acte.
Pour le quatrième, Victor "Gabiller" dans la marge et dans l'acte.
Pour la cinquième, Lucile Emilie "Gabillé" dans la marge et dans l'acte.
Pour le sixième, Joseph "Gabillé" dans la marge et dans l'acte
Et enfin, on en vient à mon ancêtre Auguste Léopold, où pour la première fois, ce qui ressemble à un "t" en terminaison, apparaît (j'ai comparé à "enfant" dans l'acte). C'est aussi le seul acte de naissance, avec celui de Lucile Emilie, où il est noté que le père ne sait pas signer alors qu'il a apposé sa signature "Gabillie" sur tous les autres actes de naissance de sa progéniture. Peut-être n'était-il pas en état de signer ces deux jours là , Sur l'acte de Joseph il a signé "Jabillie"
Le nom de la mère se retrouve sous plusieurs formes suivant les actes : Sourieau ou Souriau ou Suriau
Extraits acte de naissance d'Auguste Léopold
Ci-dessous, des extraits de son acte de mariage d'avec Julienne Richer, le 23 septembre 1879 à Richelieu.
Sur cet acte de mariage, on retrouve la signature du père, mais sous la forme "Gabillier", et une autre signature comme "femme Gabillet". Je suppose que pour celle-ci, il s'agit de celle de Marie Antoinette qui a sans doute appris à écrire entre-temps. Auguste, quant à lui, signe Gabillet.
Cette fratrie est aussi celle qui verra le jour en Touraine, puisque Auguste Lucien, ainsi que ses ancêtres (particulièrement paternels) sont nés à Saint-lambert-des-levées (rattachée à Saumur depuis le 1er février 1973) dans le Maine-et-Loire. Du moins jusqu'en 1629, avec le dernier acte que j'ai trouvé pour cette branche familiale : l'acte de mariage d'Urbain Gabiller avec Anne Tusguenau.
Voici la petite histoire de mon nom de famille. En ce qui concerne l'ascendance de cet AAGPp, mes recherches ont été faites à partir de GabilleR, tout en gardant les variantes possibles.
Pour la petite anecdote. J’ai trouvé une autre branche Gabillet en Touraine, toujours du côté paternel, mais cette fois-ci dans l’ascendance de ma grand-mère paternelle, avec le mariage d’Anne Gabillet (née à Perrusson le 05 avril 1676) et de Nicolas Lucas le 06 novembre 1702 à Perruson.
Famille Gabillet côté grand-mère paternelle
Je n’ai, à ce jour, trouvé aucun lien entre ces deux familles Gabillet, et bien que la distance entre les deux fiefs soit de plus de 120km, rien n’est impossible.
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