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gabilletcstephanie

Nos ancêtres et la religion

Dernière mise à jour : 27 oct. 2022


Nos ancêtres et la religion, c'est le geneathème d’octobre 2022 proposé par geneatech. Malgré mon manque d'information sur le pourquoi du comment du choix de leur dévotion pour certains membres de ma famille, plus ou moins éloignés, je me suis tout de même lancée dans l’écriture de cet article.

Mais, malgré mes recherches, je n'en sais pas beaucoup plus qu'avant.


Parmi "mes" contemporains, j'ai pu identifier quatre personnes en lien avec la religion.

Toutes du côté paternel.


Tout d'abord, il y a celles que j’ai connues dès l’enfance, mais rarement vues, et toujours en tenue civile. J’ai donc fait appel « à un ami » qui s’avère être « à maman», pour tenter de recueillir quelques informations complémentaires non notées sur mes fiches. Mais elle n’a malheureusement pas pu beaucoup me renseigner concernant une grand-tante et un grand-oncle du côté de mon père.


Qu'à cela ne tienne, zou, c'est parti !


Commençons par la grand-tante Marie-Claude :


Elle est une des sœurs de Georges, mon grand-père paternel, et la 6e de cette fratrie dispersée à différents endroits (lieux que je ne connais toujours pas à ce jour) pendant l’enfance.

Elle est née le 10 juillet 1926 à Rochecorbon, en Indre-et-Loire, avec comme état civil Madeleine Alberte Gabillet, et porte donc les prénoms de ses parents (au féminin pour celui de son père).

Je n’ai pas son acte naissance, mais, par chance, j’ai une copie du livret de famille de ses parents, mes arrière-grands-parents, Albert Auguste Gabillet et Madeleine Louise Anne Prière (couple dont j’ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog).


Elle est la dernière de la fratrie à naître à Rochecorbon.

L’enfant qui suivra, lui, verra le jour en 1928 à Loches (37) et décédera à L’abri maternel de Bourdigal à Monnaie (37) l’année suivante.


Je pense que c’est aussi à cette période que les enfants ont été « dispatchés », tout comme le sentiment que cet abri maternel est peut-être la clé à plusieurs de mes questionnements.

Le dernier des huit enfants est né et décédé deux ans plus tard à Paris, en 1931, où travaillaient alors les parents comme comptables.


Tante Marie-Claude est quant à elle décédée il y a quelques années, le 22 mai 2015, à La Pommeraye (49) devenu Mauges-Sur-Loire, à l’âge de 88 ans.


En mourant, elle ferma la parenthèse de cette fratrie puisqu’elle en était l’unique membre encore en vie.

Je ne sais pas dans quelle congrégation elle était à Tours, excepté qu'elle se trouvait rue de Buffon ou à proximité (c’est maigre comme info, je sais), et que par la suite ma tante Marie-Claude ira à La Pommeraye où elle décédera.


D’après les informations recueillies sur internet, on trouve à La Pommeraye

En continuant mes recherches sur Tata Marie-Claude, je finis par trouver un avis d’obsèques qui confirme mes déductions.


(souce : Dans nos coeurs)


À partir de cet indice qu'est "La congrégation des sœurs de la providence de la Pommeraye", je continue de farfouiller et je découvre que 6 autres congrégations ont fusionné avec cette dernière, dont une à Tours en 2005 :

« Sœurs de Saint-Martin de Bourgueil » (sources Wikipédia et Wikiwand).




Comme je vois Saint-Martin je pense d’amblée à la Basilique Saint-Martin et je calcule l’itinéraire par rapport à l’info (rue de Buffon) donnée par maman, pour avoir le périmètre où ma grand-tante devait se trouver avant de partir vivre et finir sa vie dans le Maine-et-Loire. Je n’ai pas à ce jour d’information qui confirmerait la congrégation à laquelle elle aurait pu appartenir à Tours, ni vers quel âge elle serait entrée dans les ordres.




Le grand-oncle Daniel :

Daniel est issu de la même fratrie que Madeleine Alberte (Sœur Marie-Claude). Il est le 4e enfant, et garçon, d'Albert Gabillet et Madeleine Prière.

Il est né le 15 avril 1923 à Rochecorbon (37), juste après mon grand-père et avant la grand-tante Liliane (qui elle précède Madeleine Alberte).


Il est décédé le 8 août 1990 à Liévin (62). Ville où il avait habité et fondé sa propre famille.


Alors, tonton Daniel c’est un cas un peu particulier, puisqu'il s’est «défroqué»* pour pouvoir se marier avec tata Georgette.

Tout simplement.

« Se défroquer », c’est le terme que nous utilisions dans la famille pour en parler.




En ce qui concerne son cheminement et la période où il s’est voué à l’église, je ne sais rien. Mais comme pour sa sœur, je pense que cela a un lien avec leur placement pendant leur enfance (à l'abri maternel de Bourdigal ???) .


Après ce grand-oncle et cette grand-tante, tournons-nous vers les plus éloignés.

Bien que nous soyons toujours dans mon côté paternel, ici ce sera celui de ma grand-mère Geneviève, épouse de Georges, en passant par Jean Charpentier et Marie Deniot.


Ce couple s’est marié le 18 mai 1842 à Arpheuilles dans l’Indre.

Je leur connais à ce jour 4 enfants, tous nés à Palluau-sur-Indre :

- Jean, né le 2/03/1843

- Honoré, Sosa 20, donc le GPp de ma GMp, né le 4/04/1846

- Joseph Modeste, né le 29/10/1849

- Marie Madeleine, née le 5/07/1854


Parmi la descendance de leur fils Joseph Modeste se trouvent deux abbés.


Allons à leur rencontre, et d’une bien étrange manière, mais c’est ainsi que j’ai trouvé leur vocation, et ce, grâce au projet de geneanet et des nombreux bénévoles qui y participent : le projet « Sauvons nos tombes », puisque c’est à partir de l’une d’entre elles que j’obtiendrais ces indications sur leur profession.




Nous retrouvons donc parmi les noms gravés :

- ma Sosa 41, Marie Deniot

- son fils Modeste (Joseph Modeste), frère de mon ancêtre Honoré

- l’épouse de Joseph Modeste, Marie Rose Célestine Bonnamy, avec laquelle il s’était marié le 8/01/1879 à Le Tranger (36)

Et nos deux abbés.


Commençons par Georges Charpentier.

Il s'appelle Joseph Georges, et il est né le 29 octobre 1879 à Le Tranger, au Bourg (acte en date du 30). Il est le fils de Joseph Modeste Charpentier et de Marie Rose Célestine Bonnamy. Il a donc été inhumé dans la même tombe que celle de ses parents.



Dans la marge est notée la date de son décès à Saint-Cyran-du-Jambot (36) le 6 novembre 1953 puis une date au 5 décembre 1953 (??). J’ai fait quelques recherches, mais je n’ai pas encore trouvé d’informations complémentaires à son sujet.


Notre autre abbé, Louis Charpentier.

Louis Maurice Charpentier est né le 27 novembre 1913 au Tranger (Le).

Il est le fils d'Esther Louise Bergeat et de son époux depuis le 25 juin 1907 au Tranger (Le), Louis Henri Charpentier. Ce dernier est le frère de Joseph Georges dont j’ai parlé juste au-dessus.




Notre abbé Louis est donc l’arrière-petit-fils de Jean Charpentier et Marie Deniot, mais aussi le neveu de l'abbé (Joseph) Georges Charpentier.




Et comme nous le voyons sur les inscriptions de la tombe vue précédemment, il y a presque 1 siècle qui sépare la naissance de Marie Deniot et celle de son arrière-petit-fils Louis Maurice.


Ce dernier est décédé le 22/02/1998 à Châtillon-sur-Indre, comme nous pouvons le voir dans l’image ci-dessous, qui permet aussi d'obtenir sa date de naissance. (Les actes de naissance pour 1913 n'étant pas encore disponibles en ligne sur les AD pour cette commune).



Il y a un autre enfant né le 26 novembre 1913. Comme je n’ai pas les actes de naissance en ma possession, je suppose que l’un, ou plutôt l’une, puisqu’il s’agit d’une fille, Louise Madeleine, est née tard le soir du 26, et le second, Louis Maurice, durant la nuit du 27.

Elle est décédée à Tours le 15/07/2011, et était assurément la sœur jumelle de Louis Maurice.



Nous retrouvons notre petite famille sur le recensement du Tranger (Le) de 1921 (vue 7) qui confirme bien que deux enfants sont nés en 1913. La grand-mère maternelle des enfants habite avec eux.



J’ai retrouvé un avis d’obsèques (source : Dans nos cœurs) concernant Louise Madeleine avec un nom d’épouse : Demonfaucon.

Bien que décédée à Tours, elle a été inhumée à Clion (36) après la cérémonie religieuse.


En faisant mes recherches, j’ai aussi trouvé une photo de Louis Maurice parmi les médias d’un arbre en ligne.

Ci-dessous, le lien avec ma grand-mère




J’ai passé du temps à tenter de dégoter d’autres informations, mais rien de plus à ajouter pour l’instant.


J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir pour trouver les bonnes voies pour améliorer mes recherches et pour apporter des réponses à ces dernières.


En attendant de pouvoir un jour compléter cet article, je vous dis à bientôt.



* correction faite suite à une discussion sur le groupe FB "Raconter sa généalogie."

J'avais écrit "déculotté" et après prise d'info auprès de maman, elle m'a confirmé pour le verbe "défroquer."

Les souvenirs d'enfance sont parfois trompeurs…



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